vendredi 30 avril 2010

Un invité surprise : le Vice-ambassadeur d'Israel dans ma fac !

Alors voilà, cours annulé, vous devez participer à une conférence donné par le Vice-ambassadeur d'Israel avec les autres étudiants en relations internationales polonais. Traduction : il va falloir faire du remplissage de salle, il y a un officiel qui débarque. Néanmoins, "pourquoi pas" me dis-je, ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion d'approcher Israel d'aussi prêt. "Zut, si j'avais su j'aurai préparé quelques questions bien senties !". Au delà d'une conférence plate et morne, cela me donne l'occasion de vous parler des relations entre la Pologne et Israel.

Une volonté affiché de rapprochement

L'ambassadeur est venu avec un message, clair et martelé à souhait : "Israel souhaite rétablir des liens de confiance avec la Pologne". Tient donc, et pourquoi cela? La conférence à laquelle j'ai assisté ne m'a pas fourni de réponse (langue de bois diplomatique oblige) mais je suis allé plus loin (jusqu'à la BU). Réponse : parce que l'histoire, les relations internationales et l'économie pardi !

Aux origines des tensions : une tradition anti-sémite en Pologne ?

Il est courant de lire que les polonais sont basiquement anti-sémites, notamment du fait qu'ils reprochent un peu aux juifs ce qui leur est arrivé lors de la seconde guerre mondiale. Pourtant la réalité historique est bien plus complexe. Tout d'abord, parlons de l'âge d'or de la Pologne, celui du Duché Polono-Lituanien du XVème siècle, qui a vu cette union s'étendre jusqu'à la mer Adriatique. En ces temps, des populations aux origines et religions diverses coexistaient sur le même territoire : on parle de cosmopolitisme polono-lituanien. Depuis ce temps les choses ont évoluées mais bien que l'église catholique et apostolique et romaine soit très bien implantée en terre polonaise, la plupart des religions sont demeurées les bienvenues. C'est d'ailleurs ce qui explique que tant de juifs y ont été massacrés : ce n'est pas tant qu'ils y ont été déportés mais qu'ils y vivaient !

Un dialogue israelo-polonais parfois tendu

L'ONG polonaise "Forum for Dialog Among Nations" a publié un livre électronique très bien fait traitant des questions sensibles dans le dialogue entre la Pologne et Israël : http://www.difficultquestions.org/ (anglais et polonais). Ce petit livret résume parfaitement l'esprit dans lequel les deux nations entretiennent des velléités, et ce en toute transparence. Si cela ne suffisait pas, la Marche des Vivants ou Yom Ha'shoah organisée chaque année entre le camp d'Auschwitz et celui de Birkenau au sud de la Pologne, amène à se rappeler des difficultés crimes passés (environ 250.00 polonais ont été tués dans ces camps) et à partager les douleurs d'une mémoire commune. Mais aujourd'hui les arguments liés à la reconcialiation et surtout à la compréhension mutuelle par la volonté de dépassement des stéréotypes partent d'une volonté qui pourrait ne pas être exactement amicale, ou de bonne foi.

Une situation économique plus favorable

Si l'idée d'un rapprochement est bien lié à une volonté de réconciliation tacite, l'argument business pèse certainement dans les motivations des dirigeants : tandis qu'Israël est un des pays qui a la plus forte croissance au Moyen-Orient, la Pologne bénéficie elle du meilleur taux de croissance dans l'UE depuis 2008 et semble bien décidé à continuer dans cette voie. De plus, si les polonais ne disposent pas un encore d'un fort pouvoir d'achat (salaires moyens entre 1.100 et 2.000 zlotys soit 300-400€) il s'agit d'un marché à fort potentiel : avec près de 40 millions d'habitants, la Pologne est le quatrième marché de l'UE! De surcroit, c'est bien la Pologne qui, de part sa position central en Europe, constitue un carrefour idéal pour établir son business.

Seul l'avenir, peut-être les étudiants assis à côté de moi lors de cette conférence, nous dira si des liens cordiaux rétablit pourront ouvrir la voie vers de nouveaux échanges et autres fructueux partenariats.

dimanche 25 avril 2010

Rroms en Pologne : une situation à améliorer

Le 8 avril dernier, certains d'entre vous ont peut-être entendu d'une journée mondiale des Rroms. Cette journée a été instituée en 1990 en référence à la première conférence internationale romani qui s'est tenue à Londres le 8 avril 1971. Cette conférence avait été marquée par le vote d'un ensemble de symboles - drapeau et hymne - qui sont la marque d'une nation. Cette journée est aujourd'hui dédiée à la promotion de l'accès au droit et à la dignité de ce peuple encore trop souvent méprisé, discriminé et surtout mal compris. Avant de vous parler de leur situation en Pologne, revenons d'abord sur quelques fondamentaux, tels que nous les livrent l'association parisienne "La Voix des Rroms" :
"Les Rroms sont un peuple d'origine indienne, dont les ancêtres sont venus de la moyenne vallée du Gange, en Inde du Nord, il y a environ 800 ans. Ils sont aujourd'hui dispersés dans le monde entier, surtout sur notre continent, où on compte environ 12 millions de Rroms.
Les Rroms au sens large se subdivisent principalement en Rroms dits "orientaux" (85% du total), en Sintés (souvent appelés Manouches en France ~ 4%) et en Kalés (ou Gitans ~10%), sans compter divers groupes de moindre importance numérique mais tout aussi Rroms que les autres Rroms. Au niveau européen, ils sont aujourd'hui sédentaires à 96%.
Les Rroms sont un peuple sans territoire compact, qui n'a jamais eu de revendications territoriales, mais qui est lié par une conscience identitaire, une origine, une culture et une langue communes. Ils sont environ un demi-million en France."



Une histoire douloureuse


L'histoire contemporaine des Rroms en Pologne a tout d'abord été marquée par l'Holocauste, ou Samudaripen ou Porhaymós en langue Romani : des milliers de Rroms sont morts dans les camps de concentration polonais, notamment au célèbre camp d'Auschwitz où non moins de 23.000 d'entre eux ont trouvés la mort. En tout, ce serait quelques 220.000 Rroms qui aurait péri à cette époque. Puis vint le communisme, qui par décret a interdit toute entreprise privée, ce qui signifiait la fin des revenus des Rroms et de nombreuses difficultés pour s'intégrer. En 1991 a eu lieu un véritable pogrom à Mlawa en Mazivie, durant lequel 17 maisons appartenant à des Rroms on été détruites. En 1998, le journal Gazeta Wyborcza faisait sa une d'une  rafle visant à la déportation massive d'immigrés illégaux, dont la majorité Rroms d'origine roumaine. A cette violence étatique s'ajoute de nombreuses violences commentés par les journaux polonais au cours des vingt dernières année, entrainant destruction d'habitat, blessés et même morts. Ces crimes, oeuvre de groupes néo-nazis, ont souvent échappés à toute condamnation, bien que la loi polonaise prévoit des sanctions pénales allant jusqu'à 5 ans de prison. Les victimes n'ont que très rarement pu obtenir réparation.

De nombreux problèmes d'intégration

Peut-être est-ce pour cela qu'aujourd'hui la Pologne est un des pays de l'Est qui accueil le moins de Rroms : on en dénombre pas plus de 13.000 selon les plus récentes études - mais environ 30.000 polonais parleraient romani couramment - ce qui représente à peine 0,05% de la population. Ceux-ci sont généralement installé en dans de grandes métropoles mais aussi dans des villes moyennes. La plupart des rapports d'organisations internationales font état d'une population ayant de graves problème de santé et d'accès aux soins, de difficultés d'accès à l'éducation (seul 1 enfant Rom sur deux irait à l'école), de problèmes de logement insalubres mais surtout de discrimination sur à peu près tous les niveaux, dont l'accès aux services sociaux et à l'emploi: 90% d'entre eux seraient sans emploi. En Pologne, selon l'ERRC l'espérance de vie d'un Rom est de 55 ans, contre 75 ans en moyenne pour l'ensemble des polonais. Ces difficultés sont les mêmes grosso-modo dans la plupart des pays européens. C'est pour cela qu'une réponse européenne semble appropriée pour aider cette minorité à s'intégrer ou à réussir à se faire accepter.


Des initiatives polonaises et européennes


Beaucoup de gens aujourd'hui critique l'action de l'UE en la matière. Pourtant, il faut rappeler que parmi les critères d'adhésion à l'UE que tous les pays des Balkans et de l'Europe de l'est devait respecter- et doivent encore pour les actuels candidats - les députés européens soulignent "la nécessité d'améliorer la situation des minorités ethniques, en particulier les Roms." Le Parlement européen a également adopté le 31 janvier 2008 une résolution réclamant une stratégie européenne à l'égard des Roms. Si la directive se fait attendre,de nombreux programmes ont pu être financés grâce aux fonds structurels : en Pologne, c'est sous le programme de Fonds Opérationnel pour le Capital Humain, financé par le FSE, que se mettent en place toute une série d'actions. Parmi ces initiatives, on notera celle du Musée Ethnographique de Tarnow qui est encore aujourd'hui le musée en Europe à consacrer une exposition permanente à l'histoire et la culture Rrom. C'est également dans cette petite ville de la voïvodie de la Petite Pologne, au sud du pays, que se déroule chaque année le Roma' Summer festival, tout comme Glinojeck qui accueille chaque année depuis 1998 le festival International Gypsy en février.

Les Rroms sont un peuple dotée d'une riche culture et qui compte parmi ses représentants quelques figures polonaises : le grand écrivain Bronislawa Warmiak Wajs "Papusza" par exemple, auteur de nombreux poèmes et romans; la jeune Edyta Górniak, première chanteuse polonaise représentée à l'Eurovision en 1994... Mais les Rroms ont aussi des alliés parmi les polonais: le Pape polonais Jean-Paul 2 (Karol Wojtyla) avait lui-même contribué à faire connaître cette journée du 8 avril dans les pays chrétiens dans les années 2000. Il a appelé les croyants à respecter et aimer les Rroms. De même, de nombreuses organisations polonaises luttent contre le racisme et la xénophobie, dont l'association historique "Nigdy Wiecej" (Plus jamais ca) qui mène des projets de sensibilisation à Warsawa.

De nombreuses propositions existent pour améliorer le statut des Rroms (proposition de statut européen, différentes initiatives publiques pour la construction d'airs d'accueil ou de camps...) mais la plupart d'entre elles se heurtent au rejet des autorités locales, quand ce n'est pas le rejet de la population locale tout court. Le chemin est encore long pour changer les mentalités.

Pour aller plus loin : 

Decade of Inclusion: http://www.romadecade.org/home/
European Roma Rights Center: http://www.errc.org/
 
Roma Rights Network: http://www.romarights.net
European Network on Social Inclusion and Roma under the Structural Funds: http://www.euromanet.eu/Le Conseil de l'Europe - Gens du Voyage: http://www.coe.int/t/dg3/romatravellers/Default_fr.asp

mardi 16 mars 2010

"Comment ca je dois sortir de l'eau, il n'est que 14h !"

Cet article vous offre une "plongée" au coeur de l'organisation des piscines ("basen" en polonais) en Pologne : retour sur une série de brassées peu ordinaires.

"Pourquoi vous ne voulez pas de mon argent ?"

Tout d'abord, vous ne payez pas à l'entrée, mais à la sortie. Oui, oui vous avez bien lu. Et vous allez comprendre pourquoi. Tout d'abord, vous devez présenter une pièce d'identité afin d'obtenir un bracelet-clé qui ouvrira l'accès à un de ces traditionnels casiers comme on peut en avoir un peu partout. 2ème étape : avant de dépasser la caisse, il faut encore retirer ses chaussures. Et oui, on ne salit pas l'intérieur avec ses chaussures crasseuses ! On doit donc penser à emporter des claquettes ou bien se balader en chaussettes (pas très sexy) ou encore pieds nus (au risque d'attraper on en sait quel microbe qui traîne).
Surprise donc. Mais la suite est encore plus surprenante.

De surprises en surprises

Après s'être mis en tenue et être passé parle traditionnelle case de la douche, on arrive dans l'espace bassin. Et là, attention, organisation : au bout de 45mn, le maître nageur siffle, tout le monde sort de l'eau en sa direction; les nageurs attendent quelques moments, puis repartent pour une nouvelle "session" de 45 minutes. Et oui, car vous payez la "session" et non pas une entrée à durée indéterminée. Dans les grands parcs aquatiques, on est dispensé de cette sortie de l'eau mais le système de paiement est le même. A la sortie, vous régler donc vos "heures" (et attention car une heure veut bien souvent dire 45mn ici) et rendre votre bracelet-clé. Encore heureux que cela ne soit pas véritablement prohibitif : il faut compter environ 1€ de l'heure.

Un reliquat du communisme ?

Certainement. D'une part, le sport était une des activités tout à fait centrale du communisme. D'autre part, cette organisation a l'avantage de faire payer à chacun la seule consommation qu'il fait du service et non pas un prix moyen qui comprendrait l'ensemble des coûts. Ce système permet certainement de réduire le prix de l'accès à la piscine et donc de démocratiser l'accès à cette activité encore plutôt populaire. Il s'agit bien là de l'adaptation d'une vision très utilitariste de la piscine : ce n'est pas vraiment un lieu de socialisation où l'on prends le temps de discuter mais un lieu de culture physique. Cette vision se trouve être à l'opposé complète de celle que j'ai pu rencontrer en Islande, le pays où les piscines sont aux islandais ce que sont les pubs aux irlandais : une seconde maison !

La croissance de la Pologne aidant, il y a fort à parier que ce système est en passe de "couler" avant d'être remplacé par un autre plus "occidental".

mercredi 10 mars 2010

Dzien Kobiet ou la journée nationale de la galanterie

J'inaugure la rubrique "Traditions" avec cette journée de la femme. D'autres suivront !

Une tradition post-communiste

Les Nations Unies ont commencé à observer la Journée internationale de la femme le 8 mars 1975 mais ce n'est qu'en 1982 que sera reconnu officiellement cette manifestation en France. Cette journée porte aussi le nom non-officiel de Journée international des Droits des femmes, qui caractérise son côté féministe. Mais en Pologne, on parle de Journée de la Femme, où la femme est "célébrée" dans sa condition sociale. En effet, dans les pays d'Europe de l'Est, cette journée nationale est perçue plus comme une survivance communiste que comme une véritable émanation du mouvement féministe. Ainsi, cette journée est encore fériée dans certains pays dont la Russie, l'Ukraine et la Moldavie, comme aux temps de l'Union Soviétique.

Toutes les femmes sont reines le temps d'un jour

Pour bien comprendre ce que ca représente en Pologne, il faut le vivre : il s'agit pour chaque homme d'offrir un présent (fleurs ou chocolats en général) aux femmes qui vivent sous leur toit ou dans leur entourage proche (au travail par exemple). Il est même recommandé d'inviter sa dulcinée au restaurant ce jour-là, ou du moins lui faire une surprise, si infime soit-elle. Les restaurants sont bondés, les fleuristes débordés et certains en profite même pour faire un peu de business dans la rue en vendant des roses ou tulipes à la sauvette. Si en temps normal il est prescrit d'ouvrir la porte (souvent lourde dans les vieux bâtiments des universités) aux femmes, ce jour-ci rend cette pratique quasi-obligatoire, sous peine de sentir peser sur votre nuque un regard pénétrant mêlant déception, tristesse et mépris.

Les femmes nous le rende bien... deux jours après !

Ce qui est très drôle, c'est que le 10 mars est célébré en Pologne la Journée de l'Homme ou Dzień Mężczyzn. La Pologne fait partie des quelques 7 pays (dont la Russie et la Roumanie) sur 24 au total a ne pas célébrer cette manifestation le 19 novembre. Cette manifestation née au Trinidad et Tobago en 1999 sous l'égide de l'UNESCO est encore très peu connue. Elle vise à promouvoir le rôle positif des hommes dans la société, à encourager une vie et une alimentation saine, à promouvoir l'égalité des genres, à dénoncer les discriminations faites aux hommes (!) ainsi que le rôle des hommes dans leur communauté. Cette manifestation est néanmoins encore très méconnue en Pologne. Je ne serai pas outré de ne rien recevoir ! (encore que...)

PS : En Pologne, comme au Japon, il y a aussi une journée des garcons célébrée le 30 septembre (5 mai au Japon mais renommée depuis peu Journée des enfants)

Sources : Wikipedia
http://www.international-mens-day.com/

mardi 9 mars 2010

La fac en Pologne : ambiance pré-mai 68 !

Quelques différences notables avec la France. On commence par la fin avec l'enseignement supérieur :

- En Pologne, il y a une sélection à l'entrée de l'Université qui se fait après le bac : on doit passer des exams complémentaires et postuler auprès des universités.
- Comme en France, il existe des universités privées : par contre, ici il semble qu'il y en ai bien plus
- Le nombre d'élèves est moins elevé en moyenne par cours : on comptera entre 50 et 100 étudiants dans un cours.
- Les cours doivent se préparer à l'avance : les étudiants doivent lire un certain nombre de textes et sont souvent invités à faire des présentations groupées à l'oral. Ils ont donc plus d'aisance à l'oral que les francais. Néanmoins, les présentations sont souvent baclées la veille et elles contiennent généralement peu de référence bibliographique.
- Le professeur a un pouvoir absolu : on est véritablement dans une époque pré-mai 68 en Pologne. Ca ne rigole pas en classe, c'est le moins que l'on puisse dire ! Le niveau d'exigence me parait plus élevé, et pourtant le niveau des étudiants polonais me semble presque inférieur à celui des francais : allez comprendre !
- En littérature, le nombre d'ouvrage à lire est particulièrement impressionnant et contient notamment les oeuvres majeurs des auteurs russes, en version originale ! Du coup les étudiants survolent la plupart des bouquins et n'en retiennent quasiment rien.

Détail amusant : les étudiants polonais ne travaillent pas à la BU, mais chez eux. Ils vont à la BU pour emprunter des bouquins, les photocopier ou les numériser page par page avec leur appareil photo numérique.

Autre chose : il y a un vestiaire dans chaque bâtiment de l'Université. La première chose que font les étudiants en rentrant à l'intérieur, c'est de déposer leur manteau à une vieille dame qui vous donne un numéro en échange. Même chose à la BU, avec en plus l'obligation de déposer son sac dans un casier avant d'y rentrer. Ben oui, on ne sait jamais, vous pourriez jeter votre dévolu sur la totale de Tolstoï ni vu ni connu (malgré les systêmes de barrières électroniques comme on en voit en France. Moi qui pensais que ce système était là pour prémunir les étudiants de vols, tels que j'ai pu en observer à l'Université de Nantes ! Du coup on sort tout son matériel du sac et on passe avec sous le bras. Suffit que vous ayez oublié quelque chose dans votre sac et hop, 10 minutes de perdues !

dimanche 21 février 2010

Ouverture officielle sur une expérience exceptionnelle

Bonjour et bienvenue à toutes et à tous,

En ce jour de l'an de grace 2010, je suis très heureux de vous annoncer la création de ce blog entièrement dédiée à mon expérience d'étudiant Erasmus à Poznan, en Pologne.

Ce blog est pour moi une facon personnelle d'illustrer la fameuse phrase d'Hippolyte Taine :

"On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées."

Ce blog n'est pas :

- le récit de chaque instant de ma vie passé à Poznan, (type "à 10h05 j'ai bu un café")
- un livre ouvert sur ma vie intime, (type "hier Jean m'a avoué sortir avec Marion..."
- un florilège de photos de soirées dénuées d'intérêt
- à vocation artistique/technologique/macrobiologique ou autre domaine de spécialistes

Sur ce blog vous trouverez :

- les modestes réflexions que m'inspire cette expérience interculturelle particulièrement sympathique et pleine d'enseignements.
- des remarques sur les différences culturelles que j'ai pu observer entre la France et la Pologne, les coutumes, rites et traditions du pays et de ses habitants.
- d'autres remarques concernant les différences culturelles rencontrées lors de riches et longs échanges avec d'autres étudiants internationaux.
- quelques commentaires irréguliers sur l'actualité polonaise et le point de vue polonais sur les débats internationaux
- quelques exemples de projets individuels et/ou collectifs intéressants à mener à bien dans la cadre d'une expérience d'Erasmus à l'étranger.

Ce que vous pouvez y faire :

- Tous vos commentaires seront les bienvenues (dans le strict respect de la NetEtiquette of course) et je tacherai de répondre à vos questions du mieux possible.
- Je suis également ouvert aux suggestions : si jamais vous souhaitez savoir quelque chose de précis (non-personnel) sur la Pologne et sa langue, le polonais, je serai ravi de vous fournir l'information.